Revendications métaphysiques
de la femme
Par Delia Steinberg Guzmán,
directrice internationale de Nouvelle Acropole.
Depuis quelques années déjà, on célèbre la
"Journée Internationale de la Femme au travail",
et on a profité de cette circonstance non
seulement pour faire ressortir sa capacité et
son intelligence dans le travail mais aussi pour
exposer un large éventail de revendications
féministes qui vont du politique au sexuel. Cela
s'inscrit dans une dynamique qui secoue
l'Europe, et l'Occident en général, depuis deux
siècles : revaloriser le rôle de la femme dans
la société, lui donner une place fixe et
reconnue par les lois, la libérer des multiples
tyrannies qui l'ont soumise depuis si longtemps.
En tant que femme - et en tant qu'auteur de cet
article - je ne prétends pas rejoindre ce
courant, mais cela ne veut pas dire que je le
considère comme injuste. Je veux simplement
revoir les racines de ce mouvement féministe,
découvrir les vérités et les mensonges le
concernant, et mettre en évidence le fait que, à
mon sens, ces revendications ne prennent pas le
bon chemin. Dans tous les cas, le féminisme tel
qu'on l'entend à l'heure actuelle donnera des
femmes artificielles, toujours plus semblables
aux hommes, mais toujours moins identifiées à
leur véritable mission.
Le féminisme actuel est plutôt un anti-machisme,
une réaction logique
(suite)