La femme-philosophe

et l'amour

La femme-philosophe

et la colère

 «Qu’il est difficile d’aimer, qu’il est difficile…» Disait la chanson. Ces paroles sont très vraies. Il est relativement simple de «tomber en amour» car le propre de l’être humain est bien de se rassembler et de s’unir. Mais, comme il est difficile d’aimer véritablement!


J’ai longtemps cru que je devais chercher l’amour. Je n’avais pas compris le message que m’envoyait mon cœur car je ne comprenais pas ce qu’était véritablement l’Amour.


Alors la question de départ est bien : qu’est-ce que l’Amour?


À travers mes différentes réflexions philosophiques, j’en suis venue à comprendre qu’aimer, c’est reconnaître l’autre tel qu’il est et que malgré les défauts et les manques que l’on perçoit chez l’autre, le sentiment profond de vouloir le bien, le beau et le bon pour l’autre est toujours présent, et même, plus puissant qu’avant d’avoir vu tous les défauts.


L’Amour est un sentiment que l’on porte en soi et qui irradie de nous. C’est une force qui se projette vers les autres.


Le véritable sentiment d’Amour ne se limite pas à l’Amour que l’on porte pour une personne, mais s’étend bien au-delà. C’est l’Amour pour toute forme de vie ou pour tout ce qui peut générer la vie.


Ceci est également un des pôles les plus puissants de la femme. La femme est porteuse de vie et génère la vie. Ce qui ne signifie pas seulement donner naissance, mais peut se traduire par, générer des idées, des projets, créer des ambiances chaleureuses, éveiller l’étincelle dans les yeux des êtres qui nous entourent, être joyeuse et enthousiaste.


La femme porte le flambeau de l’Amour et peut, si sa personnalité s’harmonise, devenir elle-même un véritable flambeau d’Amour.
Voilà ce que j’ai pu comprendre de l’Amour. Jamais il ne nous tombe dessus! Il part de notre cœur pour envelopper les autres et nous nourrit sans fin, parce qu’on le génère soi-même. Tant que je l’ai attendu, je me suis sentie comme dans un désert. J’avais constamment soif d’Amour et jamais je ne rencontrais de situation qui réussissait à combler ce puits desséché.

Quand l’eau a commencé à jaillir de mon puits, j’ai cessé d’avoir soif. Ce fut pour moi difficile à comprendre. J’ai passé de nombreuses années à m’interroger sur le sujet. J’ai trouvé mes réponses dans les enseignements lointains, dans la sagesse des anciens. Le parcours fut long et difficile et il m’arrive encore de retourner vers mon puits desséché mais je m’efforce de ne pas y retomber. Je le frôle, je le regarde et je m’en éloigne, pour me reconnecter à ma propre source qui prend ses racines dans la sagesse lointaine.


La philosophie, est la clé-maîtresse pour renouer avec la sagesse de nos ancêtres afin que notre puits desséché se transforme en une source généreuse et joyeuse, génératrice de vie.
 

- Mireille Houle
 

«Non, je ne regrette rien». Pensais-je en regardant par la fenêtre, les flocons de neige qui tombaient en cette nuit d’hiver.


Mais une petite voix au fond de moi me disait pourtant : peut-être que tu ne regrettes rien, mais est-ce que tout cela, ces crises, ces colères ont été vraiment nécessaires pour se faire comprendre, pour se faire aimer et pour se faire respecter?


Non, la colère n’appartient pas aux héros. Celles qui utilisent la colère comme preuve de courage, n’ont rien compris. Au contraire, la colère est la peur transformée. La peur de ne pas se faire comprendre, de ne pas se faire aimer, de ne pas se faire respecter. La peur de se faire oublier et de mourir dans le cœur des autres.


C’est aussi un gaspillage d’énergie. C’est de l’énergie mal employée, mal gérée, mal dirigée.


Oui, j’étais loin d’être l’ombre d’une Héra. La colère était ma voix, mais pas mon salut. Il a fallu des années pour la mépriser, la comprendre et être capable de la désamorcer, comme une bombe qui était prête à exploser.


Sans culpabilité et sans remords, je me suis laissée transformer, petit à petit, avec l’aide de la sagesse ancienne et par la vraie compréhension et l’étude des mythes. Mon parcours a été silencieux, long et difficile, mais ascendant.


Comme femme apprentie philosophe qu’ai-je compris? J’ai compris que la vraie force d’une femme demeure toujours dans la façon subtile d’utiliser ses pouvoirs. L’exposition du pouvoir par la force, n’est qu’une mauvaise manière de s’y prendre, un manque de sagesse de la part des femmes. Une façon trop masculine de s’exprimer pour nous, les filles de la terre.


J’ai compris aussi qu’il s’agissait d’un abus de pouvoir, de ma pure volonté de puissance mal dirigée et le prix à payer pour ma propre vanité! Était-ce l’indigestion et finalement, le débordement de ce monde trop masculin?


Aujourd’hui, j’ai compris que je cherchais ma propre « androgynie intérieur », je cherchais l’unité de mon être. En étant réconciliée avec moi-même, j’accepte les autres. Je t’accepte toi, mon amour, et j’accepte le monde. Je suis en paix pour la première fois de ma vie! Et pourtant, certains disent encore…à quoi bon la philosophie aujourd’hui?
 

- Liliana Homrich

 La femme-philosophe

et la famille

 La femme-philosophe

et la féminité

En tant que mère de famille de deux jeunes enfants et dans le contexte actuel de crise (non seulement économique mais aussi crise profonde des valeurs), je considère qu’être philosophe me donne énormément plus de moyens et de force pour traverser les difficultés qui se présentent.

 

La philosophie m’a permise de rencontrer toujours plus profondément ma véritable nature féminine; celle qui sait protéger, aimer, faire grandir et transmettre les valeurs les plus fondamentales, de générations en générations, au-delà de toutes difficultés, avec la patience, l’amour et la volonté de toujours préserver et faire fleurir ce qu’il y a de plus précieux dans le cœur de l’humain…

- Nathalie Loiselle

 

 

 

 

Nous sommes à l’ère de l’hypersexualisation. Les petites filles imitent la femme, qui elle expose son corps de la chambre à coucher, au travail, en passant par les panneaux publicitaires sur les autoroutes, sans oublier à la télé et puis dans les quotidiens.

Le modèle le plus vu par nos enfants est cette femme qui suggère la sexualité. Bien sûr d’autres modèles existent, mais sont de loin beaucoup moins affichés. Voilà, c’est un fait, qui est banal pour la plupart.

Quel est donc ce message qui bombarde mes 2 filles âgées de 10 et 7 ans, et toutes les autres? Pourquoi cet appel constant aux instincts sexuels de l’être humain dépourvu de sentiment profond et durable? Oui, oui, l’amour, le respect, etc.

Malgré tout l’abus sexuel qui fait tant de victimes, nous acceptons ce modèle en tant que société. Quel non-sens. Comme d’autres non-sens que sont la malbouffe, et la violence, qui sont présents partout, notre société cultive un environnement qui mène l’individu à l’auto-destruction.

J’ai trouvé des réponses et des outils dans notre patrimoine humain immense. À la recherche de vérité et de sens, dans tout ce non-sens, j’ai rencontré les grands principes de la Vie, mais surtout j’ai appris à les expérimenter. En effet, une Sagesse Une qui régit la Vie, dévoile à ceux qui ont le cœur ouvert et cherchent à comprendre, que nous avons le pouvoir de se transformer, et ainsi transformer les médiocrités de notre monde. Et ce pouvoir ce sont les vertus. Il suffit d’expérimenter pour constater. Et c’est bel et bien ce que l’histoire de l’humanité nous démontre.

Ainsi, le pouvoir de la femme va bien au-delà de son corps. Nous le savions bien sûr, mais comme c’est moins apparent, cela demande une sensibilité autre pour percevoir la beauté intérieure d’une femme et la cultiver. Son réel pouvoir est celui de donner la vie, de soigner, d’éduquer, faire croître. Et cela ne vaut pas que pour un enfant, mais pour une idée, un projet ou autre grand rêve qu’elle porte. Sa beauté transparaît dans l’harmonie qu’elle sait créer et qu’elle sait préserver. D’ailleurs, elle n’hésitera pas à aller au front pour la préserver, ce qui témoigne aussi de sa beauté intérieure.

Si dans ma jeunesse j’ai été tiraillée entre le besoin d’exprimer ma féminité, que je ne comprenais alors qu’à un niveau superficiel, et la peur d’être une proie aux prédateurs sexuels, la philosophe en moi a su mettre de la lumière sur cet aspect de ma vie. Et puis, j’ai reconnu mes vrais modèles de féminité autour de moi. Aujourd’hui, j’ai espoir, malgré tous les non-sens de ce monde, de changer les choses à ma mesure parce que la Sagesse de tous les temps me donne les outils, et que j’ai déjà réussi quelques exploits personnels. Je peux ainsi enseigner à mes deux jeunes filles de faire la distinction entre cette beauté « vide », porteuse de tristesse, et cette beauté gracieuse qui est reflet des idées, des intentions et des actions vertueuses. Cette dernière est porteuse de bonheur durable.

La femme-philosophe

et l'engagement

L’engagement consiste à s’investir dans une démarche, une cause, un projet…

 

Donner vie à quelque chose qui nous dépasse, qui nous inspire, qui nous transforme.

 

C’est cet engagement que j’ai pris envers moi-même, un jour, d’essayer de devenir meilleure, de donner sens à ma vie. La philosophie à la manière classique a été pour moi le moyen privilégié pour y arriver.

 

Apprendre à mieux se connaître, savoir qui nous sommes réellement pour pouvoir discerner quel est le durable et le transcendant en nous.

Comprendre le pourquoi et découvrir qu’il y a toujours des solutions à nos problèmes.

 

Avoir la détermination et le courage de changer les choses et d’accepter ce qui ne peut l’être.

 

Découvrir la joie du partage et l’entraide qui sont possible surtout dans ces temps de crise dans ce monde si troublé et ayant perdu ces valeurs si précieuses.

 

L’engagement est un acte du cœur.

 

Par l’engagement, on donne sens à sa vie.

 

 

- Thérèse Martin

 

 

Mis à jour :  17-02-2012 10:47 PM

Accueil    Articles     Femmes de pouvoir

Activités    Liens      Contact      Communiqués   Quiz

Page d'accueil sans Frames